Trois femmes disparaissent, de James Patterson

Anthony Costello, comptable de la mafia et neveu du big boss est retrouvé mort, lardé de coups de couteau au fond de sa cuisine. Sean Walsh se voit confier l’enquête avant d’en être dessaisi. Sa femme, cuisinière du défunt est portée disparue tout comme la femme de ménage et l’épouse du mafieux. Sont-elles des victimes collatérales ou des coupables en fuite ?

Il s’agit d’un roman choral où l’on suit Sarah, la cuisinière, Anna l’épouse et Sean le policier qui se révèle vite complètement impliqué dans les affaires des Costello. La première partie consacrée au trio féminin est intéressante et haletante, mais dès la deuxième partie, le rythme ralentit, des longueurs apparaissent et le soufflé retombe. Le dénouement est assez prévisible et bien américain, les méchants sont punis et les gentilles sauvées. J’aime les thrillers de cet auteur mais je trouve qu’il est meilleur dans les séries que dans les one shot comme c’est le cas ici. Le roman commence bien, s’annonce prometteur mais la tension retombe trop vite. J’ai été d’autant plus déçue que j’en attendais nettement plus au vu de ses précédentes intrigues.

Les personnages sont bien campés, surtout les femmes. J’ai particulièrement aimé Doris, la restauratrice qui aide Sarah et sa tante Lindsay, une infirmière qui ne manque pas de ressources ni de bonnes idées. Les hommes sont tous des ordures, flic véreux ou mafieux, particulièrement violents envers les femmes. Il y a un côté très manichéen, en tout cas plus que dans d’autres romans de Patterson. La violence envers les femmes est le thème dominant du livre.

Je m’attendais à mieux. Cette lecture n’est pas désagréable, loin de là, mais je dirais que c’est le genre de thriller vite lu et vite oublié. Il y a plus de profondeur d’habitude. Cette déception ne m’empêchera pas de me plonger dans la suite des séries de l’auteur que j’apprécie, qu’elles se déroulent à New York ou en Australie.

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